De retour pour la deuxième et dernière partie du compte-rendu de ma partie de Xenophon. Je vous retrouve donc en -398 pour la suite de la guerre civile perse.
Une année somme toute assez calme à cause surtout d'évènements qui ont bien paralysé la situation: l'embrasement du bassin méditerranéen a empêché Cyrus de recevoir les renforts habituels en troupes de la région (autant dire la plus grande masse des unités!) et la corruption qui règne dans l'empire d'Artaxerxès lui a litérallement laissé les caisses du trésor vides ce qui l'a empêché de payer bon nombre de troupes qui ont finalement désertées. Bilan: les deux camps ont principalement passés l'année à réparer les plaies de ces deux aleas.
A un détail près: on se souvient qu'une petite troupe rebelle s'était emparé de Persepolis l'année passée. Artaxerxès décide enfin de châtier ces derniers et reprend donc sa capitale, avec le risque calculé de diviser ses troupes pour tenir les deux cités adjacentes.
Fort du succès de cette première attaque, Cyrus décide d'exploiter sur le champ la situation et porte l'assaut sur Persepolis, défendue par le Roi des Rois. Le déséquilibre des forces est flagrant mais il faut néanmoins un très bon résultat à Cyrus pour ne pas être lui-même victime de son attaque. C'est d'ailleurs ce qui arrive avec un magnifique 2 qui fait bien les affaires d'Artaxerxès. Malheureusement pour se dernier, Cyrus a plus d'un atout dans sa manche et joue un stratagème lui permettant de relancer son dé... qui donnera cette fois-ci un 6! Catastrophe pour l'empire perse! La troisième capitale peut bien tomber entre les mains des rebelles puisque le roi est mort!!
Malgré ce tournant dans la partie je décide de la pousser jusqu'au bout, voir si malgré le peu de ce qui reste de l'empire, celui-ci pourra finir pas trop mal en point.
En ce début -396 des révoltes agitent le bassin méditerranéen avec le retour à la neutralité de la Thrace, Athènes et de la Ionie. A elle seule cette satrapie vaut 7 PV alors il ne s'agit pas de la laisser faire ce qu'elle veut! De plus le passage à la neutralité de ces trois satrapies vont couter la désertion de pas moins de 5 unités de phalanges et de 3 troupes légères!
On remarque aussi des troupes clairsemées encore fidèles à l'empire qui menacent ça et là les cités de Cyrus, avec la reconquête de Jerusalem, par exemple.
La situation militaire en fin d'année évolue peu mais diplomatiquement les rebelles réussissent à faire entendre raison à la Trace et Athènes. Seule la Ionie confirmera sa neutralité.
Et voilà enfin la dernière année du conflit pendant laquelle Cyrus finira d'asseoir son emprise sur son nouvel et immense royaume. La Ionie reviendra sous son giron (ainsi que Jerusalem) et les Massagètes se répandront dans le nord-est du territoire. Le pays sort exsangue de cette longue guerre, beaucoup de cités restent ravagées.
La situation à la fin de la guerre |
La totale pour les troupes rebelles qui contrôlent les trois capitales |
A l'ouest le contrôle est quasi total |
L'est a subi de plein fouet les effets de la guerre. |
Les contrôles de satrapies en cette fin de partie |
Côté points de victoire, le résultat est sans appel: avec 82 PV contre 15, le camp rebelle écrase sans appel l'empire! Dans ce jeu on gagne des points de victoire pour les cités contrôlées, les satrapies contrôlées mais aussi pour avoir éliminé le chef suprême adverse.
Alors qu'en penser? Je confirme que le jeu est très agréable et cohérent mais que l'équilibre des forces laisse peu de chances à l'empire, tout du moins dans cette partie. En face à face j'aimerais utiliser une règle additionnelle intéressante: chaque camp lance un dé, le plus grand résultat activant une seule force avant de relancer le dé. On créé alors un système d'initiative dynamique connu dans d'autres systèmes qui je pense peut tout à fait fonctionner ici. En tout cas une très bonne découverte, très satisfait d'avoir réussi à mettre la main dessus, depuis le temps que je le cherchais!
Arnaud
Alors qu'en penser? Je confirme que le jeu est très agréable et cohérent mais que l'équilibre des forces laisse peu de chances à l'empire, tout du moins dans cette partie. En face à face j'aimerais utiliser une règle additionnelle intéressante: chaque camp lance un dé, le plus grand résultat activant une seule force avant de relancer le dé. On créé alors un système d'initiative dynamique connu dans d'autres systèmes qui je pense peut tout à fait fonctionner ici. En tout cas une très bonne découverte, très satisfait d'avoir réussi à mettre la main dessus, depuis le temps que je le cherchais!
Arnaud
2 commentaires:
Merci Arnaud pour cet intéressant compte-rendu ! Une question à ce sujet, quels sont tes jeux antiques et en solitaire préférés ? J'aimerais m'y mettre mas ne sait par lequel commencer ; et celui-ci paraît gigantesque déja au vu de la carte ! Merci ;)
Bonjour et merci cher Unknown :)
Bonne question... en fait le choix de jeux antiques en solo est très réduits. J'aime beaucoup Peloponesian War de VG qui est un must, Field Commander: Alexander n'est je trouve pas à la hauteur de son sujet et Go tell the Spartans d'AtO est un gros loupé. Alors il reste les jeux à deux à jouer en solo, comme la série GBoH ou bien des titres ci et là comme ce Xenophon qui se laisse agréablement pratiquer en solo. Ce n'est donc pas simple!
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