Voici un compte rendu de la bataille de Munda simulée grâce au jeu : The Great Battles of Julius Caesar: The Civil Wars (GMT) de la célèbre série Great Battle of History. La partie a été jouée avec la règle simple. N'hésitez pas à cliquer sur les images pour les agrandir.
17 mars 45 av. JC, Munda, au sud de l’Espagne. En ce beau jour du mois consacré au dieu de la guerre, les troupes de Jules César (Hervé) font face à celles de Pompée le Grand (Justin) qui a choisi de se placer sur une colline. Bien qu'en sous nombre, le vainqueur des Gaules dispose d’excellentes troupes dont la célèbre Xe légion.
Les optimates sont à gauche, les populares à droite. Selon les notes du scénario Cesar est « heavy favorit » ; cela va-t-il se confirmer ?
L’aile gauche de Pompée, là où ses légions sont les plus faibles.
Une partie du centre ainsi que l’aile droite de Pompée qui figure lui-même au milieu de la XXXe légion.
Les hostilités s’engagent. Pompée cherche la meilleure position défensive pour son centre et se place en hauteur.
Les cavaliers du roi Bogud de Maurétanie, allié de César, surgissent de la plaine et attaque Pompée sur son flanc droit.
Les vétérans de la Ie légion se coltinent le travail et stoppent les velléités belliqueuses de Bogud.
N’écoutant que son courage, Pompée mène personnellement ses meilleurs hommes et charge l’aile gauche de César. Sur l’image ci-dessous, on distingue la IIIe légion qui donne l’assaut ainsi que la préparation du dispositif défensif des populares.
C’est sans compter sur les vétérans de la Xe légion qui résistent sans sourciller. C'est qu'ils en ont connu des pires. Les combats s’enlisent : Pompée ne passera pas.
Pendant ce temps-là, César orchestre la charge contre le flanc gauche des républicains.
Confiant dans la virtus de ses hommes, le futur dictateur se place au milieu de ses troupes.
Au cri de « Vénus », les soldats du futur empereur taillent dans le gras des conscrits pompéiens.
La mêlée est confuse. Après un moment d’incertitude, les dieux ont choisi leur camp : les populares vaincront.
Les morts gisent par centaine dans le camp républicain. Ici-bas, le résultat d'un tour particulièrement sanglant pour les rangs pompéens.
C'est la défaite pour Pompée qui doit s’enfuir.
Justin