[Note préliminaire du 13 décembre 2011. Il sied de relever qu'en réalité Hirtuleius figure bien dans le set-up initial. C'est le module utilisé qui contenait une erreur et qui explique cette petite déconvenue. Ce qui suit perd donc manifestement de pertinence. Suite à cette erreur, nous avons décidé, avec mon partenaire, de reprendre deux nouvelles parties de ce jeu que nous apprécions bien. Ainsi, il jouera tantôt le Républicain et le Sertorien, moi l'inverse. Je ne manquerai pas d'en reparler sur Dimicatio.]
Spartacus (Compass Games), dernière carte du tour 5.
Spartacus (Compass Games), dernière carte du tour 5.
La partie a débuté le 25 août dernier, soit depuis plus de trois mois. Le jeu n'est pas aisé d'accès. Il fourmille d'erratas et de règles peu claires. Avec mon adversaire, on tient bon et on s'accroche car le jeu reste plaisant. Trois mois, cela représente un échange d'environ 90 fichiers. On finit donc par l'apprécier ce jeu.
Tour 5, des troupes républicaines rejoignent depuis l'Italie le Consul Longinus pour lui donner un coup de main. Possédant encore la supériorité numérique, Sertorius estime que c'est le bon moment pour attaquer.
A 1.5 contre 1, les dés sont lancés ('alea jacta est' en version originale(. Les dieux choisissent.
Sertorius manque son jet : 1, 4, 1. Longinus réussit le sien : 6, 6, 6. Dramatique certes, mais Sertorius n'est pas encore mort. Il doit éviter de faire 1 sur 1d6 pour ne pas devoir dîner avec Pluton... le dé est lancé. Il roule, roule, Sertorius voit sa vie défiler... 1 ! Mort...
Sans général de rechange pour le Sertorien, c'est en réalité la partie qui vient de mourir, vidée de tout intérêt. Elle, dans la force de l'âge, tendue et serrée, la voilà morte suite au caprice des dés.
Mais au-delà de cette tragédie, une seule question sur toutes les lèvres : comment fait-on venir en jeu les Herennius, Priscus, Insteius, tous ces généraux sertoriens qui se glandent quelque part en Hispanie ? Uniquement par le biais de Perperna après le tirage du consul Lepidus suivi de la carte 0da))&52࣠? Mouais...
Je conclurai juste en disant ceci : elle est parfois frustrante la vie de wargamer. Et pourtant, on a toujours envie d'y retourner.
Justin
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