dimanche 6 novembre 2016

Après Essen il faut ouvrir les boites


Comme tous les ans à la mi octobre ont eu lieu à Essen, les Internationale Spieltage (journées internationales du jeu si je ne me trompe pas).
Et, comme tous les ans, ils s'ensuit la nécessité d'ouvrir de nombreuses boites.

Voici donc un "open the box" de quelques uns des jeux que j'ai rapportés cette année.

Dimicatio oblige je commencerai par ceux au thème historique avant de passer à ceux qui correspondent plus à ma marotte personnelle.

Germania Magna

Pour être honnête, je serais complètement passé à côté de ce jeu, si Arnaud ne me l'avait pas recommandé.
J'ai donc participé à la campagne de financement et profité de la possibilité de le récupérer pendant le salon.


Le matériel de compose de :
  • 2 paquets de cartes
  • 15 cartes de provinces et 4 cartes de score grand format
  • 2 planches de pions (butin et marqueurs de score)
  • 1 épais livret de règles en anglais
  • 2 dés standard en plastique rouges (les dés en bois visibles sur la photo sont disponibles séparément).

La boite est de petite taille (à peine 10 x 20 cm) et ne contient ni insert en carton, ni thermo formé.
Ce n'est pas plus mal puisqu'il s'agit d'un jeu de cartes et que, bien souvent, une fois celles-ci protégées on n'a d'autre choix que de jeter les compartiments intérieurs.

Et puisqu'on parle de protection, les cartes sont de bonne qualité sans que ce soit exceptionnel.
Les bords étant intégralement noirs, il sera nécessaire de les protéger rapidement.
Leur format (58 x 89 mm) impose malheureusement le choix des protections "Chimera" de chez Mayday.

L'épaisseur du livret de règles peut faire peur mais les règles proprement dites tiennent sur une dizaine de pages.
Le reste du livret est occupé par un glossaire, un exemple de tour de jeu très détaillé et largement illustré, des règles optionnelles et des notes historiques.

Days of Ire

Encore un jeu qui a été lancé sur Kickstarter et que nous avons eu la chance de récupérer à Essen (sa sortie étant officiellement prévue pour janvier prochain).

J'avais été immédiatement convaincu par le jeu au lancement de la campagne, les règles étaient abouties, le jeu quasiment fini et les créateurs promettait peu de paliers susceptibles de remettre en cause le planning.

La lecture des règles à mi chemin entre Twilight Struggle et Pandémie (mais nous en reparlerons prochainement) avait confirmé cette bonne impression et j'attendais donc avec impatience de poser les mains dessus.


La boite au format Pandémie est assez lourde, ce qui n'a rien de surprenant puisqu'on y découvre :
  • 3 livrets : le premier pour le setup, les notes historiques et la description des différents événements, un autre pour les règles de jeu en mode "Zhukof" (coopératif pour 1 à 4 joueurs) et le dernier pour la règle du jeu en mode "Conflict" (1 joueur "Soviet commander" contre 1 à 3 joueurs révolutionnaires).
  • 1 épais plateau à 6 pans (personnellement je n'aime pas beaucoup ce format mais ce plateau est trop grand pour être plié en 4)
  • 2 planches de pions
  • 3 paquets de cartes (plus quelques cartes exclusives de la versions Kickstarter)
  • 2 dés et 3 gouttes de verre (à utiliser comme marqueurs de tours, de support et de moral)
Les cartes sont de très bonne qualité (Linen finish !) et les bords sont blancs.
Pour les maniaques comme moi qui souhaitent les protéger, elles mesurent 58 x 90 mm et se glissent donc exactement dans des Chimera.

La seule ombre au tableau vient des planches de pions assez difficiles à dépuncher ce qui m'a valu d’abîmer 2 ou 3 pions.

Mythos Tales

Ouf, j'ai bien failli être en manque de tentacules !

Il s'agit de la version commerciale d'Arkham Investigator, un jeu initialement publié par son auteur en print'n play et qui reprend le concept de Sherlock Holmes détective conseil en le transposant à Arkham dans les années 1930.


Le contenu de la boite (d'excellente qualité au demeurant) n'a donc rien d'exceptionnel si on a déjà joué à SHDC :
  • Une carte d'Arkham de très bonne qualité, plus grande (presque 50 x 70 cm) et bien plus lisible que celle de SHDC
  • Un livre relié contenant les huit enquêtes, ici avec une couverture dure, il s'agit de la version Kickstarter
  • L'annuaire d'Arkham
  • 8 journaux d'une page chacun imprimés 2 par 2, soit 4 feuilles
  • 1 livret de quelques pages qui contient la règle du jeu
  • Un tableau et quelques pions utilisés pour la gestion du temps
  • Un paquet de cartes d'objectifs numérotés
  • Un livret vierge pour prendre des notes
  • Un feuillet de présentation avec une série de questions énigmatiques
  • Un marque page
  • Un livret avec un scénario supplémentaire pour la version KS
L'ensemble du matériel est de très bonne facture et joliment illustré à l'exception des journaux qui sont petits, serrés et surtout imprimés sur un papier blanc brillant qui donne un rendu assez moche.

London Dread

Autre jeu que j'attendais depuis longtemps. Depuis un an en fait puisque j'avais eu l'occasion de le tester à Essen en 2015.

Et l'attente en valait la peine, jugez plutôt.


Au menu :
  • Un grand plateau (54 x 71 cm) à 6 pans qui se replie en accordéon donc bien plus facilement que celui de Days of Ire
  • 4 "pendules" de programmation pour les joueurs
  • un livret de règles et un livret pour les scénarios
  • quatre planches de pions divers
  • des dés gravés (1 dé de perte et 16 dés d'action)
  • plusieurs paquets de cartes (dont des cartes correctrices)
  • 4 socles et quelques pions en bois
Les cartes sont de bonne qualité avec une finition toilée et ne sont pas destinées à être mélangées plusieurs fois par partie.
Il n'est donc pas absolument nécessaire de les protéger. Toutefois si on veut le faire, elles sont au format Magic, on trouvera sans problème des protections.

A noter au passage que la boite contient un insert thermo formé plutôt bien fait.
Si en profondeur il accueillera sans problème des cartes protégées, il n'en va pas de même en largeur, surtout dans le fond des compartiments (mais on pourra toujours mettre les pions sous les cartes).

Les pions sont d'excellente qualité et se retirent des planches sans aucune difficulté, les pions en bois et les dés gravés de couleur ivoire n'ont rien d'exceptionnels mais s'accordent parfaitement avec la charte graphique du jeu.
Le plateau, bien que monochrome est très réussi et il attire l’œil et donne tout autant envie de jouer que la couverture de la boite (constat fait aux Utopiales cette année où j'avais apporté le jeu pour la soirée ludique).

Du très beau matériel pour un très bon jeu, difficile et addictif, mais j'en reparlerai probablement.

Voilà, je vous épargne la douzaine d'autres jeux que j'ai rapportés et qui sont déjà largement chroniqués ailleurs sur le web.

Jean-Christian

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