Voilà déjà presque un mois que le salon international du jeu d'Essen en Allemagne s'est terminé, et comme je commence à refaire surface après une période, disons un peu compliquée, je tenais à faire un petit bilan de la représentation du jeu d'histoire en ce beau salon. Parce que oui, il y du jeu d'histoire à Essen, mais lequel?
Commençons par le seul que j'ai acheté: Race to Berlin des Polonais de Gry Leonardo. Pour avoir eu le temps de lire les règles (seulement), il s'agit d'un jeu de plateau où s’affrontent deux joueurs contrôlant l'un les Russes l'autre les Alliés de l'ouest et les deux les allemands empêchant l'armée adverse d'avancer vers Berlin. Ça a l'air très sympathique et calculatoire, à jouer absolument. On regrettera une boite disproportionnée par rapport au matériel ce qui devient une norme pour beaucoup d'éditeurs. Un vrai problème pour les étagères. A noter que, renseignement pris, Gry Leonardo travaille à une 2nde édition de leur Hannibal Barcas, introuvable depuis bien longtemps.
Nous avons pu retrouver les Français de Devil Pig Game et leur désormais incontournable Heroes of Normandie dans des versions "jumbo", la règle pour jeu de figurines Seconde Guerre Mondiale avec hexagones We Were Brothers des Italiens de WBS Games, les autres Italiens de VentoNuovo Games venus présenter Waterloo 200, le célèbre Osprey Publishing maintenant éditeur de jeux venus avec des sous-marins, They Come Unseen, et un jeu beaucoup plus plateau, The King Is Dead. A noter que la table de démonstration de They Come Unseen n'a pas désemplie du salon, preuve d'un intérêt constant du public. Le stand des Allemands d'UGG proposait surtout une belle boutique, ainsi que les habituels déstockeurs et une boutique pure et dure proposant des prix plutôt raisonnables, Brave New World.
Le destockeur phare en wargames (en photos ci-après) ne propose pour ainsi dire que des jeux à des prix plutôt prohibitifs mais au choix alléchant.
Commençons par le seul que j'ai acheté: Race to Berlin des Polonais de Gry Leonardo. Pour avoir eu le temps de lire les règles (seulement), il s'agit d'un jeu de plateau où s’affrontent deux joueurs contrôlant l'un les Russes l'autre les Alliés de l'ouest et les deux les allemands empêchant l'armée adverse d'avancer vers Berlin. Ça a l'air très sympathique et calculatoire, à jouer absolument. On regrettera une boite disproportionnée par rapport au matériel ce qui devient une norme pour beaucoup d'éditeurs. Un vrai problème pour les étagères. A noter que, renseignement pris, Gry Leonardo travaille à une 2nde édition de leur Hannibal Barcas, introuvable depuis bien longtemps.
Nous avons pu retrouver les Français de Devil Pig Game et leur désormais incontournable Heroes of Normandie dans des versions "jumbo", la règle pour jeu de figurines Seconde Guerre Mondiale avec hexagones We Were Brothers des Italiens de WBS Games, les autres Italiens de VentoNuovo Games venus présenter Waterloo 200, le célèbre Osprey Publishing maintenant éditeur de jeux venus avec des sous-marins, They Come Unseen, et un jeu beaucoup plus plateau, The King Is Dead. A noter que la table de démonstration de They Come Unseen n'a pas désemplie du salon, preuve d'un intérêt constant du public. Le stand des Allemands d'UGG proposait surtout une belle boutique, ainsi que les habituels déstockeurs et une boutique pure et dure proposant des prix plutôt raisonnables, Brave New World.
Le destockeur phare en wargames (en photos ci-après) ne propose pour ainsi dire que des jeux à des prix plutôt prohibitifs mais au choix alléchant.
Par contre, il y a la choix! |
En fait ce qui m'interpelle après ma deuxième venue au salon, c'est que l'offre belliludique semble s'étoffer et surtout, on remarque que de très nombreux joueurs sont des wargamers, forcément un peu refoulés vu la teneur du salon, mais qu'il y a un très grand intérêt pour le jeu d'histoire à Essen. Je m’interroge donc vraiment sur la sous représentativité de notre hobby.
Certes le mètre linéaire pour un stand fait mal mais en se fédérant, je suis certain que les éditeurs européens de wargames auraient tout à gagner à y être présents. A l'image des éditeurs tchèques, tous rassemblés sous une même bannière et bénéficiant du coup d'un très gros stand très visible, je me prends à rêver que les éditeurs, français notamment, soient un jour présent à Essen pour montrer à la foule (demandeuse et curieuse de tout là-bas) que le jeu d'histoire existe et qu'il est très bien représenté par chez nous. Je reste tout à fait persuadé que l'intérêt du public serait au rendez-vous. Rendez-vous en 2016?
Arnaud