mercredi 29 septembre 2010

Alésia (GMT): un résultat quelque peu décevant


Alesia (GMT) était un titre qui m'interpelait depuis un certain temps. Du coup, quand j'ai eu l'occasion de le tester avec mon ami Hervé, je m'en suis réjoui au plus haut point. Et le résultat ? Mitigé et guère plus.

Commençons par le côté enthousiasmant: le setup. C'est à coup sûr la partie la plus intéressante. Jouant le Romain, j'ai pris un certain plaisir en réfléchissant au meilleur moyen de défendre les remparts. Les deux premières images montrent les positions que j'ai choisi de tenir. Le Romain doit particulièrement veiller à bien défendre le Mont-Réa (colline en bas à droite de la première image). A vrai dire, en faisant mon déploiement, je me suis largement inspiré de l'article élogieux (trop?)paru dans le fanzine Ancienne Garde sur ce jeu.
Le setup terminé, la partie à proprement parler s'engage.

A partir de là, tant l'enthousiasme de mon adversaire que le mien a rapidement chuté. Les règles sont inspirées de Simple Great Battle of History, un système que j'adore pourtant. Toutefois, elles ne sont pas adaptées à cette simulation. On dirait qu'elles ont été artificiellement calquées sur cet opus divergeant dans la série pour permettre de simuler un siège. Alors forcément, la situation tactique d'Alesia ne correspond pas à celles que connaissent phalanges et autres hoplites ou légionnaires. Certains concepts disparaissent donc au profit de nouveaus, et c'est là où c'est plutôt raté à mon goût. A titre d'exemple, je mentionnerai: la disparation du facteur de la taille au profit de rapports d'unités (2 contre 1, 3 contre 1, etc.), ce qui amène des surprises puisque 6 unités sanguinolentes obtiendront toujours un avantage significatif sur une seule unité, entraînée et à pleine puissance; le manque d'influence de la TQ dans les combats; le recul avant combat ou avance après combat qui est difficile à prendre en compte par les bélligérants, créant une ligne chancelante. Je ne parle même pas des règles pour franchir les remparts. Bref, l'adaptation des règles ne nous a vraiment pas emballés.

Sur le jeu en lui-même: on se croirait dans une partie de Warhammer ou dans le Seigneur des Anneaux quand les gentils angoissent devant l'avancée de la marée verte des orcs. Cette avancée est effectivement assez impressionante. On la distingue très bien sur les trois dernières images. Par contre, le jeu est très longuet et on lance beaucoup de dés pour des résultats assez marginaux. On s'aperçoit aussi assez vite que les chances du Gaulois sont très minces. Bref, à deux joueurs s'est rapidement un peu pénible et vite démoralisant pour le Gaulois. Du coup, avec Hervix le Gaulois, on a choisi d'interrompre notre partie après quelques heures de jeu tant l'épilogue semblait couru d'avance pour le Gaulois qui avait manqué son assaut contre la Xème légion, laquelle gardait solidement le Mont Réa.

Franchement, dans une série généralement aussi bonne que Great Battle of History, pourquoi s'attarder sur un opus qui ne nous satisfait pas totalement ?

Justin

mardi 21 septembre 2010

Encore cette Horreur!


Tiens la bonne idée! J'avais oublié ma petite aide de lecture pour la plateau de base de Horreur à Arkham. Je profite donc de la très bonne idée de Justin pour participer moi aussi sur ce jeu. J'avais remarqué qu'au début du moins, les joueurs ont du mal à lire les textes sur le plateau, tout étant écrit il est vrai un peu petit. Imprimés en demi format ces petites aides sont assez précieuses le temps de se familiariser avec ce superbe jeu. Vous trouverez le pdf après l'aide de jeu postée par Justin, sous le nom "aide plateau", dans la section "Aides de jeu".
aTomm

Arkham Horror, petite aide de jeu


"N'est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des siècles peut mourir même la Mort", bienvenue dans l'univers de Lovecraft.

Arkham Horror est un sympathique jeu de plateau dans le monde du maître de Providence. Sa particularité est de se jouer en coopératif jusqu'à six personnes en même temps. Le but des joueurs, vous l'aurez pensé, est d'empêcher l'arrivée d'un grand ancien. Le matériel est de grande qualité et les suppléments également.

Inspiré d'un univers très proche de celui du jeu de rôle, Arkham Horror ravira les adeptes de poulpes qui n'ont plus le temps de fouiller des donjons. J'y ai donc surtout joué avec d'anciens rôlistes. L'apprentissage des règles est relativement aisé. Il le sera désormais encore plus avec la petite aide de jeu que vous trouverez dans la rubrique consacrée à cet effet et dédiée à l'attention des investigateurs débutants.

Justin

lundi 20 septembre 2010

Sengoku Jidai volume 2 : les premiers playtests


Découvert à sa sortie l'année dernière j'avais d'emblée été conquis par le premier volume de SENGOKU JIDAI de François Vander Meulen avec la bataille de Kawanakajima. J'avais adoré la période abordée, l'esthétique du jeu, des règles en français plutôt claires et concises et un système d'une richesse assez inouïe. En effet, chaque clan, composé de un à quelques pions, peut choisir et faire évoluer sa posture de combat (attaque, défense, déplacement, regroupement), chaque unité (pion) peut être dans 4 états différents (en ordre, éprouvée, désorganisée, exténuée) et chaque armée peut faire le choix d'un plan de bataille parmi les 7 disponibles. Autant dire que les possibilités de jeu sont vraiment énormes!


Voilà donc que François revient avec le projet SENGOKU JIDAI volume 2, et ça, ça fait plaisir! J'ai donc la joie et l'insigne honneur de faire parti des playtesters des nouvelles batailles de la boîte à venir, qui en comprendra quatre cette fois. Première bataille en test: Yamazaki. Elle eut lieu le 13 juin 1582 et vit s'affronter les armées de Hashiba Hideyoshi et Akechi Mitsuhide. Bataille courte et déséquilibrée, surtout du fait du génie tactique de Hideyoshi, le combat reste intéressant sur carte et avec pions.

Encore en test je ne vais pas dévoiler trop d'aspects et de surprises sur cette première bataille mais je suis pleinement confiant sur son résultat final, la jouabilité de cette première mouture étant déjà excellente! Encore de magnifiques pions, une carte splendide, un château à prendre, des monts à conquérir, des règles optionnelles et des combats épiques!!

Je reviendrai bien sûr vous mettre l'eau à la bouche au fil des parties de test, comptez sur moi :)

Quelques "shots" de notre partie sur ma version maison (merci à Vincent pour sa participation):

aTomm

samedi 18 septembre 2010

Les nouveautés à la maison: du Grec et du Romain


Encore une petite fournée de jeux dans la boîte à lettres cette semaine. Ça fait toujours plaisir surtout qu'un titre avant tout me faisait très envie depuis des années. Internet c'est aussi ça: patienter et finalement trouver à moindre prix des jeux coup de cœur parfois habituellement un peu trop cher.
C'est le cas avec le tant attendu Peloponnesian War de ce génie de Mark Herman. J'ai souvent envie de pratiquer des jeux solo mais malheureusement rares sont les titres qui me satisfassent. Field Commander: Alexander aurait pu en faire parti, mais outre son thème et un matériel qui me ravissent, je trouve le jeu en lui-même peu profond et très vite rébarbatif. Je n'en suis qu'à la lecture des règles de PW mais il pourrait s'agir là de LA perle rare: un thème génial pour qui se passionne d'Antiquité, un système de jeu profond et malin (on change de camp régulièrement pendant la partie, vraiment très original), une carte que je trouve toujours aussi belle... les pions eux ont pris un bon coup de vieux (ça pourrait faire l'objet d'un petit custom maison d'ailleurs...).


Le deuxième titre, accompagnant le premier, n'est autre que Caesar's Legions, publié en 1975 chez Avalon Hill. Le matériel est bien bien daté, la carte est loin d'être magnifique et les pions avec symboles OTAN ne me plaisent pas beaucoup plus (et bon, l'OTAN au temps de la grandeur de Rome hein...) Reste un thème à mon goût: le jeu couvre les campagnes en Germanie de César (Jules) jusqu'à la révolte batave en 69 après JC, donc sans Jules... un titre un peu erroné en fait.

Je reviendrai certainement dans ces pages parler de ces titres lorsque j'y aurai enfin joué!
aTomm

mercredi 15 septembre 2010

La Révolution Américaine par l'exemple


Je viens ici remercier mon cher Justin pour m'avoir fait découvrir les joies de la série des Battles of the American Revolution (aka BAR) par le module SARATOGA, permettant de jouer la bataille du même nom.

N'étant pas forcément un féru de la période (même si cette guerre commence à avoir le vent en poupe, notamment par des titres comme Washington's War), j'ai trouvé dans le système de jeu bien des qualités: simplicité des règles, carte claire et élégante, immersion réussie, objectifs de la partie variés. Un bémol sur le système tactique pour les combats (que nous n'avons pas joué) et qui semble vraiment inclure une part de hasard malvenue; une règle alternative fut elle, la bienvenue.

Notre partie aura vue une victoire fulgurante des Britanniques, plus par grands coups d'éclats (comprenez: chance aux dés) que par finesse tactique. Une partie courte mais absolument agréable pour découvrir ce jeu.

Avec pas moins de 6 modules (le dernier en date, Germantown vient à peine de paraitre), la série BAR devient une vraie référence. Celle-ci me donne une grosse envie de les jouer tous et de me plonger un peu plus dans cet épisode de l'histoire des Etats Unis

mardi 14 septembre 2010

Nouveauté ludique à la maison: Normandy '44 (GMT)


Normandy'44 (GMT) est un jeu récent signé Mark Simonitch. Comme son nom l'indique, le jeu simule le débarquement allié du 6 juin 1944 et se poursuit jusqu'au 27 juin de la même année. Il semblerait qu'une future extansion soit prévue: elle traitera de l'avancée alliée subséquente.

Le jeu tient pour l'instant sur une seule carte (ci-dessous). Chaque hexagone représente 3.8 kilomètres. Au premier abord, la carte paraît fonctionnelle et lisible, sans fioritures particulières.
Le livret de jeu, tout en couleur, fait 31 pages, y compris un exemple détaillé de partie qui tient sur 6 pages. Il n'y a pas de "scenario book", toutes les informations nécessaires pour jouer figurant dans le livret de jeu. En plus, on trouve dans la boîte les aides de jeu habituelles (ci-dessous) aux standards GMT, ainsi que certains displays.

Les règles sont tirées d'Ardennes '44 (GMT) mais sont légèrement simplifiées. Le jeu propose également des règles pour jouer à 3 ou 4 joueurs.
Comme on peut le constater sur les deux planches de pions (ci-dessous), la plupart des unités d'infanterie sont au niveau du régiments ou de la brigade et les blindés au niveau du bataillon.


Justin

dimanche 12 septembre 2010

Un hommage sans histoire


Les historiens nous racontent l'Histoire. Cet homme nous conte des histoires. Nous contait devrais-je dire car cet homme, Satoshi Kon, nous a quitté le 24 août dernier à l'âge de 46 ans. Trop jeune pour mourir pour qui a encore tant d'histoires à écrire. Petite digression dans ce blog dédié à l'histoire et aux jeux afin d'honorer la mémoire de cet immense conteur qui rejoint aujourd'hui l'Histoire. Peu d'autres que Satoshi Kon auront eu le pouvoir de m'amener à ce niveau de réflexion sur le genre humain, les historiens et les philosophes étant les autres. Au revoir donc et bon passage dans l'autre monde, celui de l'irréel.

Pour en savoir un peu plus sur l'homme, je vous invite à cette courte lecture.

aTomm

mardi 7 septembre 2010

De la bière, des donjons et des bons dimanches



J'ai passé mon dimanche après-midi dernier à jouer à Dungeon Twister sur une terrasse avec David. Il faisait beau et on buvait de la bière pendant que nos gai-lurons se frappaient dessus et se massacraient dans les couloirs de l'Archimage, tout ça en silence en plus. Les photos sont en noirs et blanc à cause du soleil qui tapait.

On notera qu'il s'agit là de la nouvelle boîte de base "Prison" qui propose des figurines en plastique. Cette boîte est imposante et de la place y est même prévue pour accueillir les futures extensions.

Justin

samedi 4 septembre 2010

1805: Sea of Glory (GMT), le jeu idéal par correspondance


Si il y a bien un critère qui me paraît important lors de l'acquisition d'un nouveau jeu, c'est celui de sa jouabilité par e-mail. 1805: Sea of Glory (GMT) répond entièrement à ce critère. De par sa structure (tirage de chit d'activation), le jeu se prête parfaitement par correspondance.Ci-dessous, exemple d'une partie en cours dans laquelle je jouais les Anglais (cliquez sur l'image pour l'agrandir).
Il est bien desservi par :

1. Des échange de fichiers assez courts, ce qui évite à un joueur de devoir passer une heure devant son écran;

2. Un rythme cependant soutenu puisqu'un joueur peut facilement faire "avancer" le jeu. Par exemple, il peut jouer les effets d'une tempête, puis un bonus mouvement, puis un vrai mouvement avant de rendre la main;

3. Une gestion des combats qui sont assez simples. De même, la phase administrative n'est pas pénible à gérer (manpower et repair)

4. Une module Vassal magnifique est particulièrement pratique. Il compte par exemple directement le nombre et la force des navires comme on peut le voir dans le haut de l'image ci-dessous (cliquez sur l'image pour l'agrandir).
Cette expérience ludique m'a complétement enthousiasmé. J'ai adoré jouer à ce wargame par correspondance malgré l'échange important de fichiers (environ 500 pour la campagne entière). En résumé, 1805: Sea of Glory est une excellente surprise. C'est un jeu qui ravira les amateurs de wargames qui recherchent des titres intéressants et denses pour la pratique par correspondance.

Justin

vendredi 3 septembre 2010

1954: le débarquement en Normandie






Il y a des écrivains et il y a des éditeurs. Je ne connais pas cet écrivain et son ouvrage. Mais grâce à son éditeur je ne le connaitrai probablement jamais.

Une seule question: comment est-ce possible?

Je vous conseille aussi la couverture de l'édition originale: un bien beau Spartiate que voilà! (ICI)

aTomm

jeudi 2 septembre 2010

Larry Têtedeplomb




Ceux qui pratiquent la chose doivent connaitre depuis un bon moment ce brave Larry. Des mois que 1 à 2 fois par semaine je ne peux m'empêcher de retenir un rire bête devant ces sketchs tellement vécus, tellement vrais, tellement quoi!
Ca se passe là, les archives sont une mine de rigolade (auto-dérision obligatoire et langue de Shakespeare aussi!)
http://www.larryleadhead.org/

aTomm