vendredi 28 décembre 2012

Navajo Wars


Voilà un an et demi que je suis de près ce Navajo Wars, en P500 chez GMT. Le thème en est très prometteur puisque l'idée est de suivre le destin des indiens Navajo des invasions espagnols de 1595 à leur soumission aux Américains en 1864. En plus d'un sujet très original, le jeu se joue en solitaire, ce qui est toujours sympathique. Voilà peu GMT a révélé la carte du jeu. Là j'avoue être pantois. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai peur qu'un plateau de jeu qui n'est rien d'autres qu'une piste de points de victoire et des cubes en bois, ça fasse beaucoup pour moi.

Je viens donc de retirer ma précommande sur celui-là... et dire que la production annoncée chez GMT dans l'avenir proche ne m'inspire pour ainsi dire rien, voilà qu'un des jeux qui me paraissait le plus original s'éloigne de mon intérêt. Je vais tout de même attendre les premiers retours de joueurs et si possible l'essayer mais l'excitation de ce qui semblait être un beau projet à l'époque est bien évanouie.

Arnaud

Ca me fait penser à un States of Siege de Victory Point Games

mardi 18 décembre 2012

Up Front: j'y vais, j'y vais pas?


Voilà donc le gros buzz de cette fin d'année.

Plusieurs choses m'interpellent. Tout d'abord il s'agit d'un projet Kickstarter et que je n'y ai jamais participé. Pas forcément effrayant, le principe a l'air de bien tourner, d'autant que l'initiateur de ce projet, Valley Games, a déjà prouvé ses qualités, notamment avec D-Day Dice, qui semble avoir comblé les fans. Ce coup-ci il s'agit quand même de la réédition du bon vieux Up Front d'Avalon Hill. Là où l'on peut s'interroger c'est sur la profusion de matériel proposé pour attirer l'acheteur. Depuis le démarrage du projet voilà 15 jours on assiste à une escalade de cartes ajoutées, à ce demander si tout cela fera un jeu qui fonctionne, à force de le gaver de tout et n'importe quoi. Enfin voilà l'impression que ça me donne. Il en reste tout de même que ça gratte sacrément ma fibre de joueur limite geek. Car ok ça part dans tous les sens mais UF a fait ses preuves pendant 30 ans alors que craindre? Rien? Oui rien semble-t-il.

Reste maintenant qu'avec Kickstater l'étendu des prix pour le produit est juste hallucinant (de 40 à 3.500$ !!!). Restons raisonnables, je vois pour ma part deux solutions: le jeu de base (avec sa profusion de cartes bonus) ou le jeu complet (et cette même profusion de cartes bonus). Le jeu de base à 40$ (enfin il faut prévoir 35$ de frais de port en sus) semblerait pouvoir me suffire, n'étant pas non plus un immense fan à la base. Mais voilà, si l'on veut varier les parties, l'idéal est d'avoir des decks d'actions différents, représentant différents environnements de terrains (Campagne avec le jeu de base avec Américains et Allemands, "Hiver" avec les Russes, Villes avec les Anglais et Plage avec les Français... et potentiellement un deck Montagne pourrait voir le jour). Avec toutes les nations (et leurs terrains) accompagnées de toutes les nations mineures et bonus divers, le colis comprendrait (pour le moment, rien ne dit que ça ne va pas encore évoluer!) plus de 3.100 cartes!!! Alors ai-je vraiment besoin de ce nombre de cartes pour jouer?? Non forcément. Mais en même temps c'est l'occasion. Et si la prochaine édition sort dans 30 ans autant en profiter. Mais cela donne un jeu à 120€! Jamais je n'ai dépensé autant pour un jeu (et là nous parlons d'un jeu de cartes!).

 
Alors voilà ma geekitude est attaquée de front et je ne saurais dire si je vais craquer et à quel niveau... la fin de l'année le dira, le projet se terminant le 02 janvier!



Arnaud

lundi 17 décembre 2012

2012: et voilà!



Alors quoi c’est fini ? Le monde pas sûr mais l’année 2012 on y est presque ! Alors, donc, que retenir de cette année du côté wargame ?
 

Déjà, pas mal de parties jouées. En tête, parmi les habitués, Combat Commander et 9 parties en 12 mois. Bien mais j’avoue tellement aimer ce système que je pourrais y jouer deux fois plus avec grand plaisir ! 
Egalement trois parties de Great Battles of Alexander, seulement, mais une nouveauté tout de même : j’utilise désormais la règle complète et non plus SimpleGBoH. J’avoue être convaincu par le système, j’espère m’y mettre sérieusement l’année prochaine.


2012 sera finalement pour moi la découverte (enfin !!) d’un système que j’attendais d’essayer depuis de nombreuses années, les Great Campaigns of the American Civil War. Merci à Fix d’avoir pris la peine de m’initier à cet excellent système, qui malgré un très gros défaut de gestion des pions (le jeu, pas Fix !) m’a totalement enthousiasmé ! Un jeu à choix multiples, sans aucune certitude, à rebondissements multiples, très vivants, enthousiasmant oui ! Pour 2013, j’espère passer à la vitesse supérieure et entamer ma première campagne.

Le début d’année aura été marqué par pas moins de cinq parties de No Retreat !The Russian Front. Un très bon jeu que je n’ai pas eu l’occasion de pratiquer de nouveau passer le premier semestre. Un signe de lassitude ou juste un manque d’opportunité ? L’année à venir le dira.

Je suis très content d’avoir pu jouer à certaines titres dont certains ornaient ma ludothèque depuis assez longtemps : Caesar’s Legions (une très bonne surprise, à rejouer absolument), Alexandre at Tyre (deux parties en solo, un jeu exigeant et pas simple à prendre en main, mais satisfaisant), Not War But Murder (sympathique mais y rejouerai-je ?) et bien sûr Xenophon : 10.000 against Persia mais je ne vais pas (encore) y revenir.

Seuls trois jeux ne m’ont pas convaincu : Sekigahara : The Unification of Japan (pas mauvais mais pas mon style de jeu, trop abstrait, pour moi le thème est plaqué sur une mécanique très froide), Bouddica : The Warrior Queen (là encore pas forcément mauvais mais mon adversaire et moi avons eu beaucoup de mal notamment avec les déplacements des unités) et enfin Campaign Commander Volume III : Punic Island qui là ne m’a pas plus du tout, la faute surtout à un système de cheats pour les combats vraiment interminables (et dire que certains critiquent les combats par cartes de Hannibal : Rome vs Carthage !).

Le principal restant une année encore riche en rigolades, tensions, ralleries (et oui!) et rencontres chaleureuses. Forcément une pensée particulière aux deux sessions de Mesneuf, de bons jeux et de grandes discussions!

Finalement n'est-ce pas le principal? De bonnes rencontres face à de bons jeux?

Arnaud

mardi 11 décembre 2012

Dimicatio sur Facebook


Voilà deux ans aujourd'hui que Dimicatio a rejoint le réseau social Facebook. Pas que je sois, à titre personnel, forcément un grand fan de cet "outil" mais avouons que pour partager une passion et notamment comme relai vers un blog, cela semble avoir du sens. Je tiens donc à remercier les 40 personnes qui nous suivent via FB, parce que c'est peut-être peu mais ça fait toujours plaisir de savoir que l'on est apprécié (même si nous savons bien qu'il ne suffit pas d'"aimer" sur FB pour cela :)

Alors pour fêter cette fin d'année et attaquer cette troisième année sur le réseau, pourquoi, toi qui nous lis et qui a un compte FB ne pas aller "liker" la page Dimicatio (et pourquoi pas, soyons fous, un petit commentaire!)? Ca ne coute rien et nous ça nous ferait bien plaisir à mettre sous notre sapin. :)

Nous sommes ici: https://www.facebook.com/pages/Dimicatio/135970976461751

A très bientôt ici-même, je pense préparer un petit bilan de l'année 2012 d'ici peu...

Arnaud


mercredi 5 décembre 2012

Xenophon: le compte-rendu (2e et dernière partie)


De retour pour la deuxième et dernière partie du compte-rendu de ma partie de Xenophon. Je vous retrouve donc en -398 pour la suite de la guerre civile perse.

Une année somme toute assez calme à cause surtout d'évènements qui ont bien paralysé la situation: l'embrasement du bassin méditerranéen a empêché Cyrus de recevoir les renforts habituels en troupes de la région (autant dire la plus grande masse des unités!) et la corruption qui règne dans l'empire d'Artaxerxès lui a litérallement laissé les caisses du trésor vides ce qui l'a empêché de payer bon nombre de troupes qui ont finalement désertées. Bilan: les deux camps ont principalement passés l'année à réparer les plaies de ces deux aleas.

A un détail près: on se souvient qu'une petite troupe rebelle s'était emparé de Persepolis l'année passée. Artaxerxès décide enfin de châtier ces derniers et reprend donc sa capitale, avec le risque calculé de diviser ses troupes pour tenir les deux cités adjacentes.


Passons donc à l'année suivante: il n'en fallut pas moins pour que Cyrus himself décide d'attaquer les troupes restées au nord de Persepolis.


Fort du succès de cette première attaque, Cyrus décide d'exploiter sur le champ la situation et porte l'assaut sur Persepolis, défendue par le Roi des Rois. Le déséquilibre des forces est flagrant mais il faut néanmoins un très bon résultat à Cyrus pour ne pas être lui-même victime de son attaque. C'est d'ailleurs ce qui arrive avec un magnifique 2 qui fait bien les affaires d'Artaxerxès. Malheureusement pour se dernier, Cyrus a plus d'un atout dans sa manche et joue un stratagème lui permettant de relancer son dé... qui donnera cette fois-ci un 6! Catastrophe pour l'empire perse! La troisième capitale peut bien tomber entre les mains des rebelles puisque le roi est mort!!


Malgré ce tournant dans la partie je décide de la pousser jusqu'au bout, voir si malgré le peu de ce qui reste de l'empire, celui-ci pourra finir pas trop mal en point. 

En ce début -396 des révoltes agitent le bassin méditerranéen avec le retour à la neutralité de la Thrace, Athènes et de la Ionie. A elle seule cette satrapie vaut 7 PV alors il ne s'agit pas de la laisser faire ce qu'elle veut! De plus le passage à la neutralité de ces trois satrapies vont couter la désertion de pas moins de 5 unités de phalanges et de 3 troupes légères!
On remarque aussi des troupes clairsemées encore fidèles à l'empire qui menacent ça et là les cités de Cyrus, avec la reconquête de Jerusalem, par exemple.


La situation militaire en fin d'année évolue peu mais diplomatiquement les rebelles réussissent à faire entendre raison à la Trace et Athènes. Seule la Ionie confirmera sa neutralité.


Et voilà enfin la dernière année du conflit pendant laquelle Cyrus finira d'asseoir son emprise sur son nouvel et immense royaume. La Ionie reviendra sous son giron (ainsi que Jerusalem) et les Massagètes se répandront dans le nord-est du territoire. Le pays sort exsangue de cette longue guerre, beaucoup de cités restent ravagées.

La situation à la fin de la guerre
La totale pour les troupes rebelles qui contrôlent les trois capitales
A l'ouest le contrôle est quasi total
L'est a subi de plein fouet les effets de la guerre.
Les contrôles de satrapies en cette fin de partie
Côté points de victoire, le résultat est sans appel: avec 82 PV contre 15, le camp rebelle écrase sans appel l'empire! Dans ce jeu on gagne des points de victoire pour les cités contrôlées, les satrapies contrôlées mais aussi pour avoir éliminé le chef suprême adverse.

Alors qu'en penser? Je confirme que le jeu est très agréable et cohérent mais que l'équilibre des forces laisse peu de chances à l'empire, tout du moins dans cette partie. En face à face j'aimerais utiliser une règle additionnelle intéressante: chaque camp lance un dé, le plus grand résultat activant une seule force avant de relancer le dé. On créé alors un système d'initiative dynamique connu dans d'autres systèmes qui je pense peut tout à fait fonctionner ici. En tout cas une très bonne découverte, très satisfait d'avoir réussi à mettre la main dessus, depuis le temps que je le cherchais!

Arnaud


dimanche 2 décembre 2012

Dans l'ombre d'Alexandre: les campagnes de Pyrrhus d'Epire


Tel est le thème de ce dernier numéro d'ANCIENT WARFARE (VI-4) que j'ai lu avec grand intérêt.
En voici rapidement le contenu:
- Une introduction qui sert de présentation de Pyrrhus accompagnée d'une bonne chronologie; à noter une carte comme on n'en voit que trop rarement, un véritable bijou!
- Un éclaircissement sur les sources qui servent à mieux connaitre Pyrrhus: ces propres écrits tout d'abord mais également ceux de ses contemporains: pointu mais très intéressant;
- The rise of a superpower: mais là on parle de la superpuissance romaine et non grec. Très bien pour se remettre en tête ce qu'était Rome et son armée en ce troisième siècle avant JC;
- Une double page présentant comme à l'accoutumé une reconstitution de soldat: ici un phalangite. On a l'habitude de voir des légionnaires romains, parfois des hoplites grecs mais bien plus rarement un porteur de sarisse! Voilà qui est corrigé;
- Viennent ensuite six pages sur Pyrrhus, sa lignée, ses campagnes, son armée (enfin nous devrions dire "ses armées"), autant dire que l'on voyage!
- De nouveaux six pages pour relater la bataille d'Héraclée en -280. J'avais déjà pu apprécier la manière qu'à l'auteur, Joseph Pietrykowski, de narrer des batailles, avec vivacité et détails, vraiment on s'y croirait! Une excellente description! A noter l'illustration centrale signée Rava, c'est toujours un plaisir.
- Nous terminons avec les campagnes de Pyrrhus en Sicile. Là encore c'est très vivant et captivant.

Voilà donc avec un tout petit de détails le contenu de ce numéro, que j'ai trouvé absolument passionnant, comme bien souvent, il faut l'admettre.
Je passe ici sur les autres articles "hors-thème" qui m'ont beaucoup moins captivés: un court article sur le pilum (encore pourrait-on dire), un article sur l'évolution de la fronde: ça commence bien mais ça devient vraiment trop technique, à réserver aux amateurs. Pour finir le débat du numéro: l'armée romaine avait-elle un corps médical? Intéressant même si ça reste un truc d'initiés en priorité. Pour clore le numéro quatre critiques de livres qui donnent salement envie d'acheter...

Arnaud




vendredi 30 novembre 2012

Xenophon: le compte-rendu (1ère partie)


Voilà donc un petit compte-rendu et impressions de ma partie de Xenophon: 10,000 Against Persia qui se déroulera en deux parties... car je n'ai pas terminé! Déjà il faut savoir qu'il s'agit d'une partie en solitaire avec ce que cela comporte de biaisé, même si je pense être suffisamment schizophrène sur les bords pour arriver à jouer les deux camps comme je le ferais dans une partie à deux.

Nous voilà donc embarqués dans la guerre civile perse entre Artaxerxès II et son frère, Cyrus le Jeune.

J'utilise pour cette partie la règle additionnelle de Miranda concernant les levées, qui sont réduites de 1 pour les satrapies qui ne sont pas occupées par des unités ennemies. Je pense que çela peut éviter de se retrouver avec des armées énormes un peu partout sur la carte par simples levées. Il s'agit du scénario court qui dure donc 7 tours (à noter que la seule différence avec le scénario long... est qu'il est long, il n'y a aucune différence de situation en début de partie). 


Un petit aperçu de ma Table des Satrapies maison qui me permet de connaitre qui contrôle quelle satrapie en plus de garder un œil sur les renforts disponibles pour chacune d'elle. En orange: satrapies (et unités) contrôlées par Cyrus, en mauve, par Artaxerxès et en mauve avec les unités la tête en bas les satrapies neutres.



Je vais faire assez court pour ce CR donc voilà la situation à la fin du premier tour (désolé pour la qualité de la photo). On peut parler de rouleau compresseur pour Cyrus qui le temps de ce seul tour arrive à prendre le contrôle de la Thrace en réussissant une action de diplomatie, lui permettant d'accéder à ses unités dès le début. Il envahit également toutes les cités de Syrie, mais sans en prendre le contrôle (le contrôle d'une satrapie ne se gagne que par diplomatie (ou évènement), même si contrôler toutes les cités de la satrapie apportera des bonus pour cette action). On remarque aussi qu'une des trois capitales du pouvoir perse est déjà dans les mains de l'armée rebelle, en l'occurrence Ecbatane. Les murs de Suse sont déjà à portée!
Notons qu'historiquement nous sommes l'année de la bataille de Cunaxa et de la mort de Cyrus... mais nous verrons que là, la guerre civile aura bien lieu!


La photo suivante s'arrête sur la situation à la fin du tour rebelle du 2e tour. L'ensemble de l'Assyrie-Babylonie est dans les mains des rebelles et Artaxerxès se barricadent déjà dans Suse afin de tenter d'arrêter là l'avancée de Cyrus. 


Et oh surprise dans le lointain Est, les exploits de Cyrus sont arrivés aux oreilles de l'Inde qui le rejoint dans la rébellion, ouvrant un deuxième front au conflit!


Mais voilà que la Macédoine quitte sa neutralité et s'aligne au Roi des Rois! Les phalanges envoyées à son aide ravagent systématiquement la Thrace, privant ainsi Cyrus des revenus de ses cités et de ses mercenaires. Joli rebondissement! Par contre Artaxerxès sera incapable de renverser la tendance en Médie, les troupes rebelles campant toujours aux portes de Suse.


Troisième tour en cette belle année -399. Quelques faits marquants avec un raid de cavalerie arménienne qui ira piller jusqu’au fin fond de l'Egypte et diminuer encore une fois les ressources rebelles. Trop peu de troupes valables étaient disponibles dans le pays pour l'arrêter.


Grâce à un effort conjoint des troupes athéniennes et thessaliennes, les Macédoniens sont punis d'avoir prêtés allégeance au Roi des Rois. L'apport d'un train de ravitaillement supplémentaire permettra aux rebelles de reconstruire au moins une des deux cités pillées par l'ennemi.


Le centre du pouvoir perse vacille encore un peu plus avec la prise de Persepolis par une force pourtant peu nombreuse mais suffisante face à la simple garnison laissée là, faute d'unités suffisantes en nombre pour tenir l'armée de Cyrus en respect.


Voilà donc pour cette première partie, sur trois tours de jeu, de ce compte-rendu.

Mes premières impressions: un jeu simple, un mécanisme qui fonctionne et très agréable, des rebondissements nombreux et variés car outre les prises de contrôle de satrapies par diplomatie certaines autres sont tombées par révolte suite aux évènements (un à chaque début de tour de joueur). Ces évènements plus le jeu des stratagèmes font que l'on est à l'abri de rien et que tout peut arriver! 

A ce stade de la partie le seul bémol (mais important) porte sur l'équilibre des forces: Cyrus avec ses alliés occidentaux est le seul à être massivement armé de phalanges, qui sont véritablement une force de frappe sans équivalent, lui permettant ainsi de très vite prendre le contrôle d'une très grande partie de la carte.
Reste les quatre prochains tours qui seront peut-être (espérons-le) de nouveau riches en rebondissements afin d'assister à une fin de partie plus équilibrée.

A la prochaine, donc.

Arnaud

mercredi 28 novembre 2012

Bellum Gallicum, le retour, en images


 C'est un peu la grosse news du jour dans le PWF (Paysage Wargamistique Français): la réédition, tout juste 20 ans après la première édition du jeu Bellum Gallicum de Frédéric Bey. Ce jeu, que je n'ai pas et que je n'ai jamais joué, se traine une très bonne réputation de nos jours... alors nostalgie des wargames époque Casus Belli ou vrai bon jeu? Pour me faire une idée je vais attendre cette nouvelle version.

Graphiquement il y a bien 20 ans d'écart tant le nouveau matériel parait vraiment à la hauteur des canons Vae Victis de ces derniers mois.

 Jetons donc un petit coup d’œil sur les visuels disponibles:


La carte est sympa mais ce n'est toujours pas ce que je préfère chez VV...
... mais avouons qu'à côté de l'original, il n'y a pas photo!
Les nouveaux pions: y a un truc dernièrement avec les pions des jeux de VV... je les trouve magnifique :)
Même en plus gros ça le fait!
Et forcément encore lorsqu'on compare à la première édition...
Le jeu mis en situation.
Clairement je ne vais pas bouder mon plaisir de voir un jeu à la fois réputé et tout simplement antique et le précommander de ce pas. Pour 20,95€ en précommande (frais de port compris), il n'y a pas à hésiter (c'est par ici!).
On en reparle ici à sa sortie, toute fin d'année semble-t-il.

Arnaud





lundi 26 novembre 2012

Et de deux nouveaux P500 chez GMT!


Un clic vers la page du jeu

Voilà donc annoncé le sixième Battle Pack pour ma série préférée: Combat Commander, et plus précisément la version Europe. Ce sont donc 10 nouveaux scénarios que voilà et pour la première fois il s'agira d'un "what if": l'invasion réussie de l'Angleterre par les Allemands en 1940. J'attendais déjà la sortie du cinquième BP: The Fall of France qu'il va falloir patienter pour le suivant... ils sont forts quand même pour me faire baver avec ce jeu!


Un clic vers la page du jeu

Et comme prévu le prochain jeu de Berg est en route! Je vais suivre la développement du jeu pour voir si je me laisse tenter ou non mais à priori l'époque ne m'attire guère... j'aurais nettement préféré voir la deuxième édition de Pax Romana arriver!

Arnaud



vendredi 23 novembre 2012

Xenophon de S&T: un peu plus de détails


Je vous parlais récemment de ce jeu nouvellement acquis. La lecture des règles m'ayant plutôt convaincu j'ai dans la foulée décidé de m'y mettre. Les habitués des jeux de Joe Miranda s'y retrouveront très vite, avec beaucoup de concepts chers à ce concepteur. On y retrouve notamment les marqueurs de stratagèmes et une tendance à devoir faire ce que les anglo-saxons appellent du bookkeeping, de la gestion plutôt lourde de certains éléments de jeu, en l’occurrence ici connaitre le contrôle de toutes les satrapies (régions) en jeu et à chaque tour de joueur calculer les ressources de villes contrôlées (différent du contrôle des satrapies) et du coût des unités disséminées un peu partout sur la carte pour leur entretien. Le plus compliqué restant le contrôle des satrapies, d'autant que la table imprimée sur la carte est inutilisable. Je vous propose donc, pour ceux qui voudraient s'y mettre, une table maison permettant de connaître à tout moment qui contrôle quoi, quelles unités restent à lever dans chaque satrapie et j'y ai même ajouté tout le déploiement initial. Avec cet outil supplémentaire on s'affranchit vraiment du plus pénible, tout devient plus facile!

Le jeu est de facture classique. Les pions comportent deux valeurs, d'un côté leur valeur militaire, de l'autre les points d'opérations disponibles. En voici le principe: avant d'activer une unité ou une pile d'unités, on prend la valeur d'opérations la plus faible, on y ajoute la valeur d'un dé 6 (doublé si un chef est présent, triplé si c'est Xenophon lui-même!) et voilà les points d'opérations disponibles pour son activation. Ces points d'opérations servent à "payer" toutes les actions possibles dans le jeu: bouger, attaquer, piller et coloniser.

Côté séquence de jeu: 
- Évènements aléatoires : on pourrait les classer en grands types, ceux affectant les chefs, la diplomatie, les révoltes et la trésorerie. Quelques autres influencent aussi les combats ou les jets de dés;
- Phase de stratagèmes: phase très courte permettant à un joueur ayant un chef suprême dans une capitale de tirer gratuitement un marqueur de stratagème;
- Phase de diplomatie: en utilisant des stratagèmes de diplomatie, les joueurs peuvent tenter de faire basculer les satrapies sous leur contrôle ou de les faire devenir neutres;
- Phase de trésor: le cas de bookkeeping: on calcul les revenus provenant des cités contrôlées et on paie pour l'entretien des unités sur la carte;
- Phase de levée: pendant laquelle on peut lever des troupes locales ou recruter des mercenaires (à noter que la règle a été modifié par l'auteur pour diminuer un peu les levées);
- Phase d'opérations: là où tout se passe: on fait la guerre, on pille, on colonise! Les combats sont assez intéressants car selon le type d'unités majoritaire dans une force on utilise l'une des trois tables de combat disponibles. De plus les villes et le terrain difficile doublent la valeur de la force, ainsi que la présence d'un chef et encore en jouant un stratagème.
- Phase de ravitaillement: comme son nom l'indique. Chaque terrain permettant d'empiler plus ou moins d'unités, le surplus étant détruit.

Voilà pour un rapide survol des règles. Les mécaniques restent très classiques, donc ça fonctionne. Piller des villes ou même la campagne permet d'annuler la valeur de ravitaillement de l'hexagone, annule la valeur de défense d'une ville et ne rapporte plus de trésor, sauf pour le pilleur. Intéressant aussi de pouvoir coloniser afin d'augmenter le trésor annuel mais aussi amoindrir les révoltes.

Arrivé à la moitié de ma partie en cours en solo, j'avoue beaucoup apprécier le jeu. Pas de doute sur le système qui tourne tout seul, peut-être un peu plus sur l'équilibre de la partie mais il me reste encore trois tours pour voir si la situation peut se retourner. Reste qu'une partie en face à face changerait bien entendu la donne, je serais bien curieux de faire ça! 
Je pourrais également faire un petit compte-rendu de ma partie si cela intéresse certains d'entre vous...

Arnaud


mardi 20 novembre 2012

L'armée romaine. Une armée modèle?


L'armée romaine, une armée modèle? Avec un titre comme ça en découvrant ce petit livre de poche en librairie je me dis que je vais avoir le droit à une petite analyse sur le sujet. Je vais commencer comme commence le livre: pas du tout! Bon alors quand on donne un titre interrogatif à un livre je trouve bien frustrant et agaçant de commencer en donnant une réponse avant même l'argumentation. Bon passons.

Alors de quoi on parle alors? Après un premier chapitre de 10 pages qui nous explique rapidement (bah oui 10 pages hein) ce qu'est l’armée romaine, on rentre dans le vif du sujet avec les "désertions et passages à l'ennemi". Ok, intéressant, on se dit que non, l'armée romaine n'est pas un modèle. Après ça, on passe aux "mutineries et désobéissances"... vraiment pas très modèle tout ça. Et on termine par une partie sur les "raisons du succès des armées romaines". Là on se dit qu'on va rentrer dans le vif du sujet. On aborde les décorations et les punitions et pis c'est tout! L'armée romaine était un succès parce qu'elle savait distribuer des médailles et donner des coups de bâton... pas un mot ou presque sur les tactiques, les équipements offensifs et défensifs, la logistique... enfin rien de bien militaire. 

Je trouve un vrai problème de positionnement avec ce produit: soit vous êtes passionnés par le sujet et vous n'apprendrez j'oserais dire rien soit vous souhaitez découvrir le sujet et ça n'apporte que peu par rapport à certains autres ouvrages qui touchent par ailleurs plus largement au sujet. Le gros souci vraiment dans ce livre est que l'auteure se répète atrocement et on a du coup la désagréable impression de tourner en rond et d'avoir fait le tour de la question arrivé à la moitié de chaque chapitre (preuve j'ai survolé le dernier, de lassitude). 

Pas vraiment un mauvais bouquin mais si on avait annoncé le sujet plus clairement et s'il avait fait quelques pages de moins il aurait même pu être bon. En fait j'aurais aimé que le livre réponde à la question de son titre.

Arnaud


mercredi 14 novembre 2012

Aide de jeu pour GCACW


Quand je débute un nouveau système j'aime bien avoir ma petite aide de jeu maison à portée de main. Après quelques scénarios j'avoue que celle de la série Great Campaigns of the American Civil War m'a été (et est encore) d'une aide précieuse. Alors plutôt que de la garder pour moi tout seul je vous la propose à télécharger (là sur le logo de la série mais aussi dans la section Aides de jeu de Dimicatio). Ça vaut ce que ça vaut mais ça m'aura permis de réduire considérablement les références au livret de règles. Cette aide ne concerne que les règles de base et non celles spécifiques aux campagnes. Enjoy!

Arnaud

lundi 12 novembre 2012

Berg is back!


Comme l'information a été révélée par Richard Berg himself sur le forum de Consimworld (et relayé dans les forums français) la série GBoH devrait s'enrichir d'un quinzième volume (oui ça ne nous rajeunit pas!). Exit la Chine antique et son volume Warring States pour se recentrer sur l'Europe (bien plus vendeur) avec ce Hoplite - Warfare in the Persian-Hellenistic Age. Nous voilà donc au Ve siècle av. JC avec ses célèbres batailles: Amphipolis , Counaxa, Delium, Ephèse, Leuctre, Mantinée, Marathon, Mycale, Platée et Tanagra. Alors personnellement j'applaudis car cette période est une de mes préférées mais deux choses me font tout de même douter. D'abord ces batailles sont presque toutes des reprises car déjà sorties notamment dans les numéros du magazine C3i, donc côté originalité on repassera. Ensuite (et surtout) ces batailles ne sont pas forcément les plus intéressantes ludiquement parlant. Il s'agit principalement de chocs de phalanges d'hoplites lorsqu'il ne s'agit pas de raclées en bonne ordre contre des troupes perses. Donc malgré un bel intérêt historique, j'ai quelques doutes sur le jeu en lui-même... à suivre car bien entendu je serai dans les premiers à précommander!

Passée peut-être un peu inaperçue, une autre annonce très intéressante est contenue dans le message de Berg. Nous devrions bientôt voir l'arrivée en P500 de Genesis: the Bronze Age, suite ludique et préquelle historique de Pax Romana de GMT Games. Une excellente nouvelle également car le système est éprouvée depuis de nombreuses années et devrait donc fonctionner assez facilement. Moins motivé par la période, je me laisserai peut-être tenté par le système et le fait qu'il soit jouable jusqu'à cinq (si ce la ne change pas...). On notera que ce jeu risque de faire méchamment doublon avec le God Kings de Compass Games, mais pour ma part j'opterais plus facilement pour Genesis car il ne s'agit pas d'un Card Driven Game (pas que je n'aime pas ça mais je me lasse...).

Deux nouveaux jeux du "pape du wargame" à venir et donc à suivre!

Arnaud 

vendredi 9 novembre 2012

Listes de flottes Star Trek pour Starmada


Des listes de flottes dans l'univers de Star Trek pour le jeu Starmada figurent dans l'onglet aides de jeux ci-dessus (cliquez également ici). Elles sont généreusement mises à disposition par Marc alias Shlomo Panzer sur Strategikon. Un énorme merci pour son travail.

On y trouve :
- L'Empire Klingon ;
- Le Collectif Borg ;
- La Confédération Breen ;
- L'Union Cardasienne ;
- La Fédération Unie des Planètes.

Bon jeu !

Justin

jeudi 8 novembre 2012

Close Encounters, c'est pour bientôt


Avis à tous les amateurs de science fiction et de jeux de conquête, Close Encounters, la première extension pour le jeu Space Empires de GMT a atteint ce jour les 1'181 précommandes. Exceptionnel. Voici le menu :


(Tiré du site de GMT) "Space Empires: Close Encounters is the first expansion to Space Empires: 4X.  Alien races meet up close as they encounter each other for the first time in ship boarding engagements and planetary invasions with different types of ground troops.  The strengths and weaknesses of each alien empire are brought out with roughly 20 unique racial abilities.  The expansion takes advantage of the streamlined nature of the game system to add more technology and cool sci-fi things in very simple ways.  While it is designed to be used as a whole, the expansion is modular and players can choose to use only the parts that they like.

Also included in the expansion is an experience system so that your ship groups become more proficient over time.  There is a big benefit if you can keep ships alive!  The game gives more counters of each ship type to accommodate groups at different experience levels.  Military academies in your empire can give your new groups a head start in accumulating experience.

Titans, super large ships beyond dreadnaught, make their appearance and can both carry fighters and destroy planets, but have liabilities too.  As requested, fleet counters and a fleet display are in the box.  In addition to racial advantages, there are also unique Technological Advantages.  There are more technologies and some more money is added into the game because of the larger tech tree.

New scenarios are added for both 3 and 4 players.  A new alien empire solitaire scenario is included as well as another solitaire scenario where a player can attempt to fight off an invading mass of Space Amoebas. 

The system is exactly the same, but more awesomeness is added!"

 Que dire ? Que j'y retourne ?

Justin

vendredi 2 novembre 2012

Les entrées d'automne


Alors quoi de neuf dans la ludothèque depuis août? 
Attaquons direct avec Alexandros, paru en 1991 dans Command Magazine. "Encore" un jeu sur Alexandre le Grand mais je recherche toujours un jeu intéressant sur les campagnes du Macédonien. Je verrai bien si c'est celui-là quand j'aurai pris le temps de parcourir les règles et de poser le jeu sur une table.

Toujours en magazine, j'ai entré Trajan de Strategy & Tactics, premier jeu de la série Ancient Wars de Joseph Miranda. A ce jour il ne me manque plus que Germania mais encore faudrait-il que je joue à l'un des trois que j'ai déjà!

Trajan a surtout servi à compléter une commande pour me procurer le jeu que je cherchais vraiment: Xenophon: 10.000 Against Persia, lui aussi édité dans un S&T. Je ne sais pas pourquoi ce jeu atteint un tel prix à la vente mais comme j'ai pu me le procurer à un prix raisonnable je n'ai pas hésité, d'autant que le sujet est rare et passionnant. Le jeu couvre donc la guerre civile qui résultera en la fameuse retraite des 10.000 mercenaires grecs vers leur patrie après leur défaite à la bataille de Counaxa en -401. Pourchassés par les troupes du vainqueur Artaxerxès II, Xenophon réussira à ramener ses compatriotes jusqu'en Grèce. On retrouve l'histoire de cette retraite dans l'Anabase, rédigé par l'un des principaux protagonistes, Xenophon lui-même. Le titre du jeu est finalement plutôt trompeur car le traitement n'est pas celui de la retraite des 10.000 en elle-même mais bien la guerre civile entre Darius le Jeune et Artaxerxès II, ce qui, avouons-le en termes ludiques, est plutôt une bonne nouvelle puisqu'il s'agit d'une réelle campagne de conquêtes.

Changeons d'époque avec la série Great Campaigns of the American Civil War. Initié voilà peu j'ai eu la chance de pouvoir enchainer plusieurs scénarios et notamment sur le magnifique et dernier opus de la série, Battle Above the Clouds de MMP. On se retrouve là en 1863 pour les campagnes de l'Ouest, Chickamauga et Chattanooga. Le matériel est absolument somptueux et les parties que j'ai pu faire vraiment passionnantes. Après Grant Takes Command, me voilà armé avec des dizaines d'heures de jeu sur ce système, en attendant la sortie de Stonewall Jackson's Way II. Prochaine étape: ma première campagne!

Retour en antiquité avec le titre Chandragupta de la série Great Battles of History. Bien que ce jeu attire mon attention depuis sa sortie avec son thème très original (l'empire Maurya), je ne l'ai ajouté à ma ludothèque que par l'opportunité de me le procurer à un prix des plus bas. J'aurai certainement d'autres jeux à jouer avant mais cela ne diminue pas l'intérêt que j'y porte.

J'ai enfin entrer deux nouveaux jeux voilà deux jours. Le premier, Go Tell the Spartans est un jeu solitaire (avec des règles pour deux joueurs) simulant la bataille des Thermopyles. Le traitement en a l'air assez abstrait, surtout par sa carte divisée en carrés et non en hexagones sur fond de mosaïques. Évidemment le sujet m'attire et comme il s'agit d'un jeu solo je devrais pouvoir m'y mettre assez rapidement. A noter qu'il s'agit d'une réelle seconde édition, bénéfice de la réédition du numéro du magazine Against the Odds dont il est issu. 

Et pour finir une dernière boîte: A Few Acres of Snow édité par Treefrog Games. Voilà ce que j'appellerais un jeu hybride: avoir su utiliser un système innovant (le deck building) pour réellement simuler un conflit (la Guerre de Sept Ans). Le créateur de ce jeu n'est autre que l'illustre Martin Wallace, vénéré par les joueurs de plateau de tout poil (bien que personnellement, ce jeu soit le seul de sa création que j'ai joué). Il s'agit donc bien d'un jeu de plateau historique mais qui sait trouver son public parmi les wargamers, et j'en fais parti!

Voilà donc pour ces entrées post estivales et comme Noël approche je pense que l'on va bientôt se revoir :)

Arnaud